
Ca y est, le nom des 21 prochaines tempêtes de la saison 2025/26 vient de sortir, trouverez-vous le vôtre ?
Ces noms, partagés entre la France, l’Espagne, le Portugal, la Belgique et le Luxembourg, ne sont utilisés qu’à partir du moment où une tempête atteint un niveau de danger significatif. D’autres groupes de pays, comme le Royaume-Uni avec l’Irlande et les Pays-Bas, ou encore l’Allemagne avec la Suisse et l’Autriche, disposent de leurs propres listes.
Supervisé par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), ce système permet une meilleure coordination, tout en laissant la possibilité de retirer ou remplacer le nom d’une tempête particulièrement destructrice.
Comment fonctionne ce système et quels sont les organismes qui choisissent les noms de ces prochaines tempêtes?
Le partenariat Royaume-Uni – Irlande et Pays- Bas
On recense au moins trois organismes météo en Europe qui nomment les tempêtes à partir de leur liste respective.
Il y a tout d’abord le groupement regroupant l’Irlande avec Met Éireann, le Royaume-Uni avec le Met Office et l'Institut royal météorologique des Pays-Bas. Ce sont ces services qui ont par exemple nommé les tempêtes Ciara (février 219) et Dennis (février 2020).
Ces pays nomment une dépression à partir du moment où cette dernière va entraîner de forts vents, des pluies, occasionnera des perturbations de circulation de toute nature et des dommages matériels aux habitations. Une alerte jaune suffit pour que ce partenariat météo nomme le système à partir de leur liste de noms.
Le partenariat France – Espagne – Portugal – Belgique – Luxembourg
Depuis 2017, un autre organisme européen regroupe les services météo espagnol (AEMET), portugais (IPMA), belge (IRM), luxembourgeois (MeteoLux) et français pour nommer les dépressions quand elles provoquent des vents violents nécessitant au moins une alerte orange ou rouge. Quand l'un de ces trois pays nomme une tempête, les autres pays membres suivent cette communication.
En revanche, si le groupe anglo-saxon nomme en premier la tempête, le groupe météo France, Espagne, Portugal, Belge et Luxembourg le suit et ne fait pas usage de sa liste.
L’Université libre de Berlin
Depuis 1954, ce laboratoire allemand attribue un nom aux dépressions et anticyclones sur l’Europe, qu’ils soient tempétueux ou non. Les noms donnés par Berlin sont souvent utilisés en parallèle, notamment par certains médias. Et c’est pour cette raison que les tempêtes antérieures au partenariat de 2017 ont été nommées en vertu de cette liste allemande, comme Lothar, Martin ou encore Xynthia et Klaus. Ce système continue d’exister mais ne remplace plus les nominations officielles des deux partenariats mentionnés ci-dessus.
Comment sont nommées les tempêtes ?
Chaque organisme ou groupe de pays établit chaque année avant la saison hivernale une liste alphabétique de noms composées de prénoms féminins et masculins. En général, la première tempête de la saison commence par un prénom en « A », la suivante par un prénom en « B », et ainsi de suite. La mise à jour annuelle des listes permet d’éviter la répétition et d’améliorer la compréhension des alertes. Ces listes changent d’année en année.
Elles ont pour but de faciliter la communication du risque météorologique au grand public. Deux tempêtes auront donc toujours un nom différent au cours d'une même saison. Si vous voyez deux noms circuler, c'est que deux tempêtes se produisent ou vont se produire.