Depuis le début de l'année 2023 et d'après le gouvernement fédéral canadien, 2214 incendies ont été recensés avec un total de 3,3 millions d'hectares de forêts ravagées, soit 13 fois plus que la moyenne observée sur 10 ans. C'est donc un début de saison d'incendies exceptionnel que connaît le Canada. Le Québec n'est pas épargné avec plus de 327 000 hectares partis en fumées et 150 feux actifs. Le nord-est du Canada (provinces des Maritimes et de la Nouvelle-Écosse) peu habitué aux incendies de grande ampleur, connaît une de ses pires saisons de feux de forêts.
Un flux de nord-ouest qui rabat l'énorme panache de fumées sur le nord-est des USA
Sous l'effet d'une dépression active sur le nord-est du Canada, un flux de nord-ouest concerne la partie nord-est des États-Unis, rabattant l'important panache de fumée canadien sur la région de New-York. Une brume ocre et un soleil aux couleurs orangées concernent la mégalopole avec des visibilités réduites et une très mauvaise qualité de l'air. Des alertes ont été émises dans plusieurs provinces du nord-est américain en raison d'importantes concentrations en particules fines (suie, poussières, dioxyde de soufre...). La mauvaise qualité de l'air va persister jusqu'à vendredi à New-York. A noter que l'exposition à des taux élevés de particules fines augmente la probabilité de symptômes respiratoires chez les personnes sensibles, aggrave les maladies cardiaques et pulmonaires.
Une amélioration de la qualité de l'air prévue pour le week-end
La situation météo perturbée avec des précipitations parfois soutenues entre le Québec et la Nouvelle-Écosse va permettre d'atténuer un peu les incendies en cours sur la partie Est du Canada. Les concentrations en particules fines deviendront progressivement moins importantes. D'autre part, le vent de nord-ouest va nettement faiblir sur la partie nord-est des États-Unis et la qualité de l'air va nettement s'améliorer sur New-York et sa région ce week-end.
