
Un début d'été exceptionnellement chaud
La période du 1er juin au 5 juillet 2025 a été la plus chaude jamais observée en France, devant 2003. Ce qui rend cette situation encore plus exceptionnelle est l'excédent qui atteint +0,6°C par rapport à 2003 sur la même période.
Un dôme de chaleur responsable
Cette situation est liée à la remontée des hautes pressions subtropicales qui créent un dôme de chaleur sur l'ouest de l'Europe, centré au-dessus la France. La persistance de ce dôme de chaleur engendre des vagues de chaleur à répétition.
Deux vagues de chaleur depuis le 10 juin
La première vague de chaleur s'est produite du 12 au 15 juin. La seconde, beaucoup plus longue, a duré 17 jours, du 19 juin au 5 juillet, faisant de cette canicule la 3ème la plus précoce, intense et longue à cette période de l'année depuis 1947 en France.
Une chaleur inédite près de la Méditerranée à cette époque de l'année
Du 26 juin au 5 juillet, les villes de Nîmes, Avignon, Carpentras et Aix-en-Provence ont connu 10 journées très forte chaleur d'affilée à plus de 35°C l'après-midi. Même si les records de chaleur de fin juin 2019 n'ont jamais été menacés (46°C à Vérargues le 28 juin 2019) , c'est en Roussillon et dans la Drôme que les températures les plus élevées ont été enregistrées. Au nord, la barre des 40°C a été atteinte à Mourmelon-le-Grand, point le plus septentrional du pays où ce seuil a été franchi.
Une canicule marine inédite
La température de la mer se situe 5°C au-dessus de la normale entre l'Atlantique et la Manche. Mais, c'est en Méditerranée que l'anomalie est la plus prononcée avec une eau entre 26 et 28°C sur la côte d'Azur, du jamais vu à la fin du mois de juin.
Après le gros coup de fraîcheur de ce début de semaine, un nouvel épisode de forte chaleur est en vue à partir de la fin de semaine et pour la période du 14 juillet. Une nouvelle canicule est possible, en accord avec nos prévisions saisonnières de cet été.