
Dans ce contexte météo contrasté, les concentrations polliniques restent généralement faibles à modérées, mais les urticacées (dont l’ortie fait partie) s’imposent comme les principales responsables des gênes respiratoires en cette période de transition estivale. Elles atteignent un niveau élevé (4/5) dans plusieurs régions, dont l'Auvergne-Rhône-Alpes, l'Île-de-France, le Centre-Val de Loire et les Pays de la Loire.
Des conditions plutôt favorables à la dispersion dans le nord
Dans le nord et l’ouest, le ciel chargé, les ondées passagères et le vent soutenu (jusqu’à 70 km/h sur le littoral de la Manche) limitent la stagnation des pollens. Résultat : les concentrations y sont plus modérées, notamment en Bretagne, Normandie, Grand Est et Hauts-de-France, avec un risque allergique plutôt contenu.
Au sud, chaleur et ensoleillement maintiennent le risque à un niveau élevé
À l’inverse, dans les régions méridionales baignées de soleil – notamment en Occitanie, PACA et Nouvelle-Aquitaine –, l’ensoleillement et la hausse des températures favorisent la libération des pollens d’urticacées et, dans une moindre mesure, de graminées, encore présentes localement. Le risque allergique y reste modéré, mais peut gêner les personnes sensibles, d’autant que la végétation estivale reprend de l’activité avant l’arrivée redoutée de l’ambroisie dans les semaines à venir.