
Les régions du Grand Est, des Hauts-de-France, de la Normandie et de la Bretagne sont actuellement les plus touchées par des niveaux élevés de pollens de graminées, avec des indices atteignant 5 dans plusieurs de ces zones. Ces niveaux critiques s'accompagnent de risques allergiques significatifs, en raison de conditions climatiques qui favorisent la libération et la propagation des pollens. Les graminées, en particulier, sont connues pour leur haut potentiel allergisant et représentent un risque pour les personnes sensibles.
En revanche, certaines régions comme la Nouvelle-Aquitaine, l'Occitanie et le Centre-Val de Loire connaissent des niveaux de pollen globalement plus bas, ce qui réduit les risques allergiques pour les personnes présentes dans ces zones. Il est à noter que même dans ces régions, les conditions météorologiques instables peuvent encore aggraver les symptômes chez les personnes allergiques, notamment en cas de vent fort.
Ce mercredi et jeudi sont les deux journées les plus dégradées de la semaine. Ces conditions météo fraîches et pluvieuses sur les trois quarts du pays devraient permettre de limiter les risques liés à la présence de pollens. Une reprise plus franche du risque pourrait s'effectuer à partir de vendredi avec le regonflement de l'anticyclone et le retour de conditions plus sèches, chaudes et ensoleillées pour le week-end et le courant de la semaine suivante.
Pour les personnes allergiques, plusieurs recommandations peuvent être suivies afin de minimiser les inconforts : éviter de sortir durant les pics de pollen, garder les fenêtres fermées les jours de grand vent, se laver les cheveux avant de se coucher pour retirer les pollens accumulés durant la journée, et consulter régulièrement les bulletins polliniques pour adapter au mieux ses activités extérieures.
Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.