
Pour cette première étape en boucle autour de Lille, les coureurs prendront le départ vers 13h sous un ciel nuageux et une température plutôt agréable pour pédaler, autour de 23°C. Si le début d'après midi s’annonce sec, les premières gouttes pourraient survenir à partir de 17h, au moment où le peloton entrera dans les derniers kilomètres. Le vent, modéré mais sensible, pourrait souffler jusqu’à 45 km/h en rafales, un paramètre à ne pas négliger sur un parcours urbain (avec des bâtiments, des rues étroites, des changements de direction fréquents… donc des effets de tunnel ou de turbulence du vent), propice aux bordures (en cyclisme, les « bordures » se forment quand le vent de côté casse le peloton en plusieurs groupes. Les coureurs mal abrités à l’arrière peuvent se faire distancer. En ville, avec des changements constants d’orientation, cela peut se produire très facilement si le vent souffle assez fort).
Dimanche 6 juillet, la seconde étape reliant Lauwin-Planque à Boulogne-sur-Mer sera probablement la plus piégeuse de ce début de Tour. Des averses fréquentes sont attendues tout au long du parcours, sur fond de vent d’ouest soutenu. Les rafales, jusqu'à 50 km/h, pourraient provoquer des cassures dans le peloton, en particulier sur la côte d’Opale. Une journée nerveuse en perspective, où la vigilance sera de mise.
Lundi, un net rafraîchissement s’imposera avec des températures en baisse, à peine 18 °C au meilleur de la journée, sous un ciel encore menaçant. Ce n’est qu’à partir de mardi que les conditions s’amélioreront avec un retour progressif du soleil et de la chaleur. La chaleur pourrait d'ailleurs devenir un paramètre nettement plus compliqué à gérer pour les coureurs à partir du week-end du 14 juillet ou une nouvelle période très chaude semble se profiler.
Un Tour taillé pour les grimpeurs
Le Tour de France 2025 s’annonce spectaculaire, avec un parcours entièrement tracé en France, une première depuis 2020. Les coureurs auront 3 338,8 km à parcourir en trois semaines, avec six étapes de montagne et cinq arrivées en altitude majeures, parmi lesquelles le Mont Ventoux, Hautacam ou encore le redouté Col de la Loze, point culminant de cette édition. L’arrivée finale aura lieu le 27 juillet à Paris, marquant le retour sur les Champs-Élysées, un an après l’exceptionnelle conclusion niçoise due aux Jeux Olympiques.
Parmi les grands favoris, Tadej Pogacar tentera de s’imposer face à Jonas Vingegaard, double vainqueur du Tour. Côté tricolore, David Gaudu, Guillaume Martin et le jeune Lenny Martinez seront attendus pour briller sur leurs terres. Mais avant d’envisager les sommets alpins et pyrénéens, les premiers jours s’annoncent techniques, avec une météo capricieuse qui pourrait déjà bousculer les équilibres du peloton.