
La journée s’annonce la plus chaude à l’échelle nationale depuis le début de cet épisode de chaleur. Les températures dépasseront 35 °C dans la majorité des régions, culminant jusqu’à 39 °C à Toulouse. Le vent faible et l’atmosphère lourde contribuent à une stagnation de l’air, favorisant la présence prolongée de pollens dans l'air. Seule la côte atlantique bénéficie d’un léger rafraîchissement grâce aux vents marins.
Concentrations polliniques modérées à élevées selon les régions
Les concentrations de pollens devraient rester faibles à modérées pour la plupart des espèces, avec toutefois des niveaux élevés d’urticacées sur presque tout le territoire. Les graminées, chênes, bouleaux et châtaigniers présentent aussi des niveaux modérés à élevés, en particulier en Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine et Bretagne.
L’ambiance chaude et sèche accentue la dissémination de ces pollens, augmentant leur impact, d'autant plus s'ils sont mélangés à la pollution ambiante, comme lors des pics de pollution à l'ozone notamment. Les nuits tropicales, avec des températures encore élevées, réduisent également la qualité du sommeil et compliquant la récupération.
Ce samedi 21 juin s’annonce donc comme une journée éprouvante dans un contexte caniculaire remarquable, particulièrement dans les régions intérieures où la chaleur et la sécheresse sont les plus marquées.
Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.