
Avec 15,79°C en moyenne globale, mai 2025 dépasse de 1,40°C les niveaux préindustriels, poursuivant une série de mois anormalement chauds. La période juin 2024–mai 2025 atteint même +1,57°C, un record dans les annales climatiques récentes.
Les océans n’échappent pas à cette tendance : la température des mers est restée exceptionnellement élevée, avec une vague de chaleur marine dans l’Atlantique Nord-Est et des eaux très chaudes en Méditerranée.
L’Europe entre sécheresse et humidité
Sur le continent, l’Europe du Nord-Ouest a subi un printemps anormalement sec, avec des sols extrêmement asséchés, des précipitations historiquement faibles et le plus bas niveau des rivières enregistré depuis 1992. À l’inverse, le sud de l’Europe et l’extrême nord-est du continent ont connu des épisodes plus humides que la moyenne.
Fonte des glaces et tensions hydrologiques
La banquise arctique est restée à un niveau bas (-2 % par rapport à la moyenne), tandis que l’Antarctique a connu une cinquième extension de glace de mer la plus faible jamais mesurée pour un mois de mai (-9 %).
Ces signaux confirment la poussée du changement climatique à l’échelle globale, avec des répercussions directes sur les sols, les océans, les rivières et les pôles.