Alors que le soleil s’impose sur l’ensemble de la France ce vendredi 16 mai, les concentrations polliniques repartent à la hausse, portées par une météo favorable à leur dispersion. Les allergiques aux graminées doivent redoubler de prudence avec l’arrivée d’un week-end lumineux.
Le scénario météorologique de ce vendredi réunit tous les ingrédients pour une forte dissémination des pollens : un soleil largement présent, des températures quasi estivales sur le sud du pays, et des vents secs comme la bise, le mistral ou la tramontane. Les orages isolés attendus sur les Alpes du Sud et la Corse limiteront ponctuellement les concentrations localement, mais n’inverseront pas la tendance globale.
Graminées en force, vigilance allergique renforcée
Les pollens de graminées dominent largement le paysage, avec des concentrations élevées à très élevées (niveau 4 à 5) dans de nombreuses régions : Auvergne-Rhône-Alpes, Occitanie, Centre-Val de Loire, Bretagne, Pays de la Loire, Bourgogne-Franche-Comté et Nouvelle-Aquitaine. Ces pollens sont parmi les plus allergisants et provoquent rhinites, conjonctivites, voire asthme chez les sujets sensibles.
Les chênes émettent également à des niveaux modérés à élevés dans le sud (PACA, Corse), tandis que plantain, oseille et urticacées restent actifs à des niveaux modérés dans plusieurs régions.
Des conseils clairs pour le week-end
Avec un week-end qui s’annonce ensoleillé, les activités de plein air seront tentantes. Pour les allergiques :
Évitez les sorties en milieu herbacé ou forestier en milieu de journée
Aérez votre logement tôt le matin ou tard le soir
Portez des lunettes de soleil, lavez vos cheveux le soir
Consultez un professionnel de santé en cas de symptômes persistants
Les conditions météorologiques resteront propices à une forte dispersion pollinique jusqu’en début de semaine prochaine, notamment sur tout le sud et centre de la France.
Consultez un allergologue en cas de symptômes persistants (rhinites, conjonctivites, crises d’asthme).
* Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.