Dans les régions comme Provence-Alpes-Côte d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes ou Occitanie, la combinaison de fortes chaleurs, ensoleillement marqué et air sec reste propice à la suspension de pollens, notamment de graminées et d’urticacées. Ces dernières atteignent localement des niveaux élevés à très élevés, surtout dans les zones peu exposées au vent.
Dans les régions du nord, nord-ouest et nord-est (Normandie, Hauts-de-France, Grand Est, Bretagne), le retour d’un air plus frais, associé à une certaine instabilité atmosphérique – en particulier sur l’Alsace – freine la dispersion pollinique. Les concentrations y sont généralement faibles à modérées.
Cependant, même à ces niveaux, les urticacées et les graminées peuvent suffire à provoquer des symptômes chez les personnes sensibilisées, en particulier en fin de journée lorsque les températures remontent légèrement.
Quelques espèces plus discrètes se maintiennent à des niveaux modérés comme le bouleau dans l’ouest (Centre, Bretagne, Pays de la Loire) ou encore le châtaignier dans le centre du pays. Ces pollens, bien que moins agressifs que les graminées, peuvent s’ajouter aux effets cumulatifs des allergènes aériens.
Conseils aux allergiques
Évitez les activités physiques en extérieur aux heures les plus chaudes (11h-18h), surtout à l’est du pays.
Rincez vos cheveux et changez de vêtements en rentrant chez vous.
Maintenez les fenêtres fermées durant la journée, surtout si vous habitez en zone urbaine chaude.
Consultez régulièrement les bulletins polliniques pour adapter vos traitements si nécessaire.
Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.
