
Régions à surveiller
Le risque est élevé à très élevé en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Centre-Val de Loire et Pays de la Loire pour les pollens de graminées, très présents en cette fin de semaine.
En Corse, les concentrations de chêne, graminées, cyprès et urticacées restent élevées, dans un contexte chaud et parfois instable.
Le nord du pays (Hauts-de-France, Normandie, Île-de-France) reste modérément touché, avec une dominance de chêne, plantain et urticacées.
Sur l’ensemble du territoire, les pollens d’oseille, bouleau et platane persistent à des niveaux faibles à modérés selon les zones.
Le ressenti chaud, les brises thermiques et l'absence de pluie favorisent une remobilisation des pollens, même dans les zones initialement peu exposées.
Tendance pour lundi 19 mai
Une dégradation orageuse se met en place dans le sud-ouest et progressera vers le centre-est mardi. Ces averses permettront un lessivage partiel de l’atmosphère, réduisant temporairement le risque pollinique dans les régions touchées. Le nord devrait conserver un temps sec, propice à la stagnation, voire à la hausse des pollens.
Des conseils clairs pour ce week-end
Avec un week-end qui s’annonce ensoleillé, les activités de plein air sont tentantes. Pour les allergiques :
Évitez les sorties en milieu herbacé ou forestier en milieu de journée
Aérez votre logement tôt le matin ou tard le soir
Portez des lunettes de soleil, lavez vos cheveux le soir
Consultez un professionnel de santé en cas de symptômes persistants
Les conditions météorologiques seront moins favorables à la dispersion pollinique jusqu’en milieu de semaine, notamment sur tout le sud et centre de la France en raison des averses et des orages.
Consultez un allergologue en cas de symptômes persistants (rhinites, conjonctivites, crises d’asthme).
* Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.