
Une météo peu propice à la dispersion massive, sauf en vallée du Rhône et en Méditerranée
Le vent de nord-est soufflant jusqu’à 40 km/h sur la moitié nord du pays freine l’accumulation locale de pollens en favorisant leur dispersion. De plus, la fraîcheur généralisée (maximales entre 12 et 20°C) et les averses orageuses du sud-est (Alpes, Côte d’Azur, Corse) contribuent à plaquer temporairement les pollens au sol dans ces secteurs. Toutefois, ces pluies ne suffisent pas à neutraliser complètement l'activité pollinique.
Activité pollinique : des pics sur le chêne et les graminées
Les pollens de chêne dominent nettement la scène pollinique, atteignant un niveau élevé à très élevé en Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Grand Est, PACA et Bourgogne-Franche-Comté.
Les graminées amorcent également leur montée en puissance printanière, avec des niveaux modérés à élevés dans le sud-ouest, l’Occitanie et la Bretagne.
Les urticacées, bien que peu allergisantes, sont présentes de façon diffuse, notamment en Île-de-France et dans le Grand Est.
Les autres espèces (aulne, charme, bouleau, frêne, ambroisie…) restent absentes ou très peu actives, leur saison de pollinisation étant globalement achevée ou pas encore entamée.
Quels risques allergiques ?
Le risque allergique reste modéré dans les régions où les pollens de chêne et de graminées sont actifs, notamment dans le sud-ouest, la vallée du Rhône, et une partie du Grand Est. Les personnes sensibles peuvent ressentir des symptômes (rhinite, conjonctivite, fatigue), surtout en l'absence de pluie ou en cas d'exposition prolongée en extérieur.
Conseils pour les personnes sensibles
Privilégier les sorties après la pluie ou en soirée, lorsque la concentration en pollens diminue
Aérer brièvement les logements tôt le matin ou tard le soir
Se laver les cheveux après une sortie prolongée
Éviter de faire sécher le linge à l’extérieur
L’usage d’un traitement antihistaminique ou de protections nasales peut être envisagé après avis médical.
* Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.