Une dépression formée au large du Portugal ces derniers jours a rapidement été nommée par les services météo britanniques. “Babet” se propage actuellement sur le proche Atlantique et touchera la Bretagne mercredi en matinée. Elle occasionne à son passage une forte dégradation météo.
Des rafales atteignant les 100 km/h
Crédit : La Chaîne Météo
Mercredi à 9h, le minimum dépressionnaire prévu à 983 hPa impacte le Finistère. C’est en matinée que les rafales peuvent être les plus intenses sur le sud Bretagne, atteignant jusqu’à 100 km/h sur les côtes de Cornouailles et 70 à 80 km/h dans l’intérieur des terres du Nord-ouest l’après-midi.
Dans le même temps, le vent de sud, appelé foehn, souffle en tempête sur les hauteurs pyrénéennes tandis que le vent d’autan et le vent marin sont sensibles dans leur domaine près du golfe du Lion.
De fortes pluies, parfois orageuses, notamment sur les Cévennes
Crédit : La Chaîne Météo
Dans ce flux de sud, des pluies continues se bloquent sur les Cévennes. Un épisode cévenol se met en place avec des cumuls peuvent atteindre l’équivalent de trois mois de précipitations en 24h sur les reliefs du Gard, de l’Hérault et de l’Ardèche.
Par ailleurs, une perturbation, bien que de moindre activité, traverse la France d’ouest en est en occasionnant des cumuls de précipitations notables en Bretagne, plus modérés partout ailleurs. Le Midi-Toulousain, sous l’effet du foehn, restera au sec.
Un état de mer dégradé
Crédit : La Chaîne Météo
Sous l’effet du vent et de la houle remontant du cœur de l’Atlantique, l’état de mer va considérablement se dégrader sur le golfe de Gascogne et en entrée de Manche. Les vagues les plus hautes devraient s’observer des Charentes-Maritimes à la Bretagne, atteignant jusqu’à 5 mètres. Les coefficients de marées modérés limiteront toutefois les risques de submersion.
Le littoral du Languedoc, exposé au vent marin, subira également de plein fouet des vagues qui pourront localement atteindre les 3 à 4 mètres de hauteur.
Ce changement de temps s’annonce notable, mais aussi durable. Il promet un ressenti bien différent de ce début d'automne quasiment estival que nous venons de connaître. L’automne s’installe (enfin) pour de bon.
