
Douceur record, gelées très rares
En ce mois de mars 2017, la température moyenne présente un excédent de 2,3°C par rappoprt aux normales. Elle atteint 11,0°C à l'échelle nationale (moyenne des températures du matin et de l'après-midi) contre une normale de 8,7°C. Mars 2017 se classe ainsi au 1er rang des mois de mars les plus doux, à égalité avec mars 1957. C'est à Strasbourg que l'écart à la norme est le plus important (+3,1°C) .
Le pic de douceur a été atteint le 30 mars. De nombreux records mensuels ont été battus de la Bretagne aux Hauts-de-France. Les températures étaient alors situées jusqu'à 11°C au-dessus des valeurs dites de saison.
De ce contexte très doux, de nombreuses villes n'ont pas connu de gélées. C'est le cas à Paris, Lille, Nantes, Tours ou encore Agen. A Caen, il faut même remonter à 1997 pour retrouver un mois de mars sans températures négatives !
Un bilan hydrique très constraté
Après trois mois de déficit pluviométrique consécutifs, ce mois de mars a renoué avec quelques perturbations actives qui ont permis d'éviter l'accentuation de la sécheresse du bassin parisien aux régions méridionales. Toutefois des disparités sont à signaler, avec toujours un déficit en Bretagne, en Corse ainsi que près des frontières du nord-est et jusqu'au Dauphiné. Celui -ci atteint -18% à Brest, -33¨% à Lille et Ajaccio, -45% à Grenoble et même -65% à Bastia. A l'inverse, on note un important excédent près de la Méditerranée suite aux épisodes d'intempéries. Celui ci atteint jusqu'à +146% à Marseille et +148% à Montpellier.
L'ensoleillement, quant à lui, a été très proche de la normale (+4% à l'échelle nationale) avec quelques disparités régionales (-23% en Touraine contre +39% en Alsace).