
Le débarquement de Normandie à lieu le 06 Juin 1944 et précède la bataille de Normandie. Le lieu a été choisi pour plusieurs raisons :
C’est à ce dernier point que nous allons nous intéresser aujourd’hui, en détaillant la géographie de la zone de débarquement choisie en fonction de ces critères : la côte de Basse-Normandie entre Cherbourg et l’estuaire de la Seine. Nous reviendrons bien entendu aussi sur le climat de cet espace.
Demain mardi, nous analyserons les conditions météorologiques qui eurent un impact certains sur les opérations militaires lors de ce fameux débarquement de juin 1944.
Une géographie déterminante pour le succès de l’opération
Pour les raisons évoquées auparavant, la Basse-Normandie a donc été choisie, en grande partie en raison de ses plages sableuses qui la bordent sur une bonne partie des côtes. Par exemple, le découpage des 5 zones de débarquement s’est fait, au-delà de l’aspect militaire, en fonction des contraintes géomorphologiques de la côte.
Effectivement, ces plages peu profondes, à faible pente, et sans falaise, ont permis aux hommes et aux véhicules de combat de débarquer et de s’enfoncer rapidement dans les terres, sans être bloqués sous le feu ennemi. De plus, il s’agit de plages similaires aux plages anglaises où se sont entrainées les troupes alliées avant le débarquement.
Pour ce qui est de l’intérieur des terres, il s’agit d’un relief de plaine assez peu tourmenté, avec quelques collines basses en s’enfonçant vers le sud du Calvados. Ces vastes étendues calcaires (drainantes, avec donc peu de risque d’inondations), ont garantis les conditions naturelles nécessaires pour l’établissement des troupes après le débarquement, et surtout pour l’implantation d’une piste d’atterrissage pour les bombardiers.
Les côtes de Basse-Normandie avaient donc tous les prérequis pour accueillir cette opération militaire d’envergure, et on peut estimer que le choix du lieu y est pour beaucoup dans le succès de l’opération.
Un climat océanique
La Normandie, d’une manière générale possède un climat océanique puisque les précipitations, les températures et vents sont fortement conditionnés par le courant océanique d’ouest provenant de l’Atlantique. Quelques nuances sont quand même décelables, il existe en réalité deux entités climatiques en sur la zone
Selon les normes climatiques, en juin, les alliées pouvaient donc s’attendent à une météo plutôt clémente, avec des températures tournant aux alentours de 18 à 20°C et un temps calme et logiquement ensoleillé. Comme nous le verrons demain, ce ne fut pas forcément le cas…