Un flux d’ouest à sud-ouest plus doux, porté par le défilé des perturbations
À l’échelle globale, nos prévisions privilégient un retour du flux Atlantique, avec des dépressions circulant près des îles Britanniques et des fronts défilant sur la France.
Dans ce type de configuration, la masse d’air se radoucira progressivement, sans véritable poussée subtropicale durable : la douceur viendra surtout de l’océan et de la couverture nuageuse.
Conséquence attendue : des températures minimales plus souvent au-dessus de zéro degré en plaine et des maximales généralement de saison à légèrement au-dessus, fréquemment comprises entre 8 et 14 degrés, localement davantage au sud.
Un redoux possiblement limité par la pluie, le vent et le manque de soleil

Même avec une anomalie douce, le ressenti restera mitigé car les passages pluvieux répétés entretiendront l’humidité et limiteront le réchauffement diurne, notamment sur la moitié nord.
Le scénario le plus probable est donc celui d’une « douceur humide » : températures clémentes mais rarement élevées, avec un vent d’ouest par moments sensible sur les façades exposées. Nous serions tout de même 2 à 3°C au-dessus des moyennes de saison, en raison des minimales élevées pour un mois de décembre.
Si le flux s’oriente davantage au sud-ouest entre deux perturbations, le redoux pourrait être plus marqué. Mais à ce jour, c'est le scénario d'un redoux restant modéré en raison du rail dépressionnaire sur la France, maintenant pluie et nébulosité quasi continues.
Cela constituerait un moindre mal pour nos montagnes, qui seront certes lessivées à basse et moyenne altitude par les pluies et le vent, mais dont l'enneigement se maintiendrait entre 1500 et 1800 m, continuant à s'accumuler en haute montagne où les épaisseurs pourraient devenir exceptionnelles en ce mois de décembre. Le risque d'inondations générales pourrait alors devenir d'actualité ces prochaines semaines.
