
Notre été 2025 en France s'est placé au 3ème rang des étés les plus chauds jamais observés avec deux périodes de canicule : une première fin juin-début juillet et une deuxième au mois d'août d'une dizaine de jours avec des records ponctuels à plus de 40°C. Ces vagues de chaleur ont accentué l'évapotranspiration et asséché les sols. Dans certaines parcelles, la vigne a pu subir des stress sévères (feuilles brûlées, défaut de photosynthèse, perte de capacité de régulation hydrique). D'autre part, les épisodes de canicule accroissent les risques sanitaires avec des pertes liées au développement de maladies. D'une manière générale, le stress hydrique et la chaleur ont réduit les rendements, induisant des baies plus petites et moins de volume de jus.
Certaines régions tirent leur épingle du jeu comme la Champagne où les vagues de chaleur ont été moins fortes et moins durables. La production a été assez proche de la normale et les producteurs évoquent une bonne qualité de la récolte. Les zones viticoles les plus touchées par les pertes de rendement et l'été très chaud et sec sont le Beaujolais, le Languedoc-Roussillon et le Bordelais.
Le millésime 2025 confirme l'augmentation de la fréquence et de l'intensité des épisodes extrêmes telles que les vagues de chaleur et sécheresse. Les viticulteurs doivent donc de plus en plus anticiper et s'adapter pour maitriser ces à coups météorologiques.