
Le pic de chaleur va être bousculé par de l’air océanique. Ce conflit de masse d’air entraînera la formation de nombreux orages. Certains éclatent isolément dès mardi, mais la dégradation la plus généralisée se produit entre mercredi et jeudi.
?Une importante dégradation est attendue la semaine prochaine, entre mardi et jeudi, résultant d'un conflit de masse d'air sur la France : risque de #pluies???? intenses, d'#orages ????? forts, de #grêle, de puissantes #rafales???? sont redoutés. pic.twitter.com/s56QfUeFzg
— La Chaîne Météo (@lachainemeteo) August 23, 2025
Mardi, premiers orages
Mardi après-midi, après une journée de chaleur à plus de 30°C, les premiers orages se forment du sud-ouest au Massif central en direction de la Bourgogne et de l’Alsace.
Le risque de grêle est à surveiller en Auvergne, essentiellement dans la soirée et nuit de mardi à mercredi.
Mercredi, dégradation généralisée
Mercredi s’annonce comme une journée agitée. Des orages ponctuellement forts concerneront une large zone allant des Pyrénées au Rhône-Alpes jusqu'en Franche-Comté et au Grand Est. Les régions méditerranéennes seront impactées, notamment le Languedoc-Roussillon.
Sous les plus violents orages, des chutes de grêle sont possibles en Midi-Pyrénées et sur le Grand Est principalement.
Jeudi : une activité orageuse encore marquée
Jeudi, la perturbation gagnera l’est et le sud du pays. L’activité orageuse s’annonce forte du côté de Rhône-Alpes et de la Bourgogne-Franche-Comté jusqu’en Provence Alpes côte d’Azur et en Corse.
Le risque de grêle est à surveiller près de la Méditerranée, entre la Corse, la Provence Côte d’Azur, en remontant vers la vallée du Rhône jusqu’au nord de Lyon.
Dans la nuit de jeudi à vendredi, les orages les plus forts sont encore envisagés à l’est du Rhône avant de s’éloigner vers l’Italie.
Des pluies intenses localisées sous surveillance
Dans cette configuration instable, les orages pourraient entrainer des pluies intenses en peu de temps. Les zones les plus exposées se situent des Pyrénées à Rhône-Alpes en remontant vers le Grand Est, avec un possible débordement vers les régions méditerranéennes. Le risque de ruissellements urbains et d’inondations locales ne pourra pas être écarté, notamment dans les secteurs vallonnés ou urbanisés.