
Les modèles météorologiques actuels, analysés en cette mi-juillet 2025, indiquent une tendance à la chaleur modérée sans alerte majeure immédiate, pour les 15 jours à venir. Les conditions météo devraient rester assez classiques en France, avec un dégradé nord-sud et quelques perturbations limitant l'installation de fortes chaleurs.
Des températures restant supérieures aux moyennes de saison mais sans excès
Dans les 15 prochains jours, soit jusqu'à fin juillet, la France devrait connaître un temps assez changeant avec des températures d'abord en baisse ce week-end, puis à nouveau en hausse progressive en milieu de semaine prochaine. Au nord, les maximales oscilleront alors entre 25 et 30°C, tandis que le sud pourrait atteindre 30 à 35°C, notamment pour le week-end du 26 juillet où quelques jours d'assez fortes chaleurs sont probables sur l'hexagone. Bien que ces valeurs soient au-dessus des moyennes saisonnières de 2 à 3°C, elles ne semblent pas suffisantes pour déclencher une canicule généralisée, définie par des seuils dépassés pendant au moins trois jours consécutifs. Les nuits resteront relativement tempérées, limitant les risques d'accumulation de chaleur.
Notre modèle météo ne montre pas, à ce stade, la formation d’un « bloc chaud » durable pouvant provoquer une canicule comparable à celle de 2025 fin juin-début juillet.
Quelques perturbations ponctuelles limitant la formation d'un dôme de chaleur
Dans un premier temps, ce week-end s'annonce très instable et orageux, marquant une baisse des températures. Cette baisse sera assez marquée en début de semaine avec un flux de nord-ouest instable et frais. Puis, l'anticyclone des Açores ramènera graduellement le beau temps. Ce type de temps d'alternance devrait prédominer en cette deuxième quinzaine de juillet, avec davantage de soleil et de chaleur au sud-est.
À plus long terme, des modèles comme l'ECMWF suggèrent un possible retour d'une dorsale subtropicale fin juillet-début août, favorisant un réchauffement plus marqué sur la France. Cette situation sera à surveiller.
Ce scénario pourrait alors entraîner des épisodes de fortes chaleurs début août, particulièrement sur la moitié sud, avec un potentiel de canicule si les anticyclones persistent. Nos tendances saisonnières indiquent de toute façon un été 2025 plus chaud que la normale, ce qui est déjà le cas depuis le 1er juin. Mais, dans ce contexte, le mois d'août est prévu moins chaud que juillet, limitant à priori le risque.
En conclusion, pas d'alerte canicule imminente d'ici fin juillet, mais un risque croissant pour début août qu'il faudra surveiller, sachant que les modèles numériques s’affineront dans les 7 à 10 jours.