Première partie d'été 2025 : au 1er rang des plus chauds débuts d'été, juste devant 2003

Cyrille DUCHESNE
Par Cyrille DUCHESNE, Météorologue
Première partie d'été 2025 : au 1er rang des plus chauds débuts d'été, juste devant 2003
Crédit : La Chaine Météo
En cette mi-juillet, la Chaine Météo dresse un bilan climatique de la première moitié de l'été météorologique (1er juin au 15 juillet) qui se hisse au 1er rang des débuts d'été les plus chauds avec des précipitations déficitaires de près de 40% et un ensoleillement généreux.

Après un mois de juin 2025 qui s'est hissé au 2ème rang des mois de juin les plus chauds depuis 1900, la première quinzaine du mois de juillet a connu des températures encore très élevées, à l'exception d'une courte période un peu fraîche du 7 au 9 juillet. Au final, cette première quinzaine du mois de juillet se hisse en 7ème position des premières quinzaines les plus chaudes avec un indicateur thermique de 22;68°C représentant un excédent de +2,1°C par rapport à la normale 1991-2020. Sur l'ensemble de la période allant du 1er juin au 15 juillet 2025, l'indicateur thermique national atteint 22,67°C et se situe don très légèrement devant le début d'été 2003 avec 22,35°C.

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Crédit : La Chaine Météo

L'évolution de l'indicateur thermique du 1er juin au 15 juillet montre que les températures sont restées quasiment tout le temps au-dessus des normales de saison. On observe très bien la vague de chaleur durable qui a concerné la France du 19 juin au 3 juillet avec une période de canicule du 29 juin au 2 juillet. Une dizaine de départements étaient placés en alerte de niveau rouge du Berry au Bassin parisien.

C'est à Nîmes que l'excédent de température a été le plus important en ce début d'été 2025 (+3,6°C) tandis que la ville de Brest est la ville dont l'excédent de températures est le plus faible (+1,8°C).

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Crédit : La Chaine Météo

Du point de vue de la pluviométrie, cette première partie d'été 2025 a été peu arrosée avec un déficit pluviométrique de l'ordre de -38% à l'échelle nationale. Il est tombé en moyenne 52,6 mm de précipitations sur la France (panel de 30 villes de référence) alors que la normale est de 84,1 mm. On observe de grandes disparités régionales avec un début d'été très sec sur les régions méditerranéennes ainsi que sur le centre-ouest de la France. A Marignane (Bouches-du-Rhône), avec 0,4 mm il n'est pas tombé la moindre pluie significative depuis le 20 mai ! Il est tombé 1,8 mm à Nice pour une normale de 41 mm. Dans le centre-ouest, le déficit pluviométrique atteint près de 80% à Châteauroux avec 18 mm pour une normale de 86,7 mm.

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En ce début d'été 2025, les cumuls de pluie les plus importants ont été observés en Normandie et sur les régions de l'est où les précipitations orageuses ont été parfois copieuses. A noter aussi des cumuls de pluie significatifs sur la chaine pyrénéenne.

L'ensoleillement a été très généreux sur la France en ce début d'été avec une moyenne de 452 heures de soleil pour une normale de 368 heures soit un excédent de l'ordre de +23%. Les régions de l'ouest et du centre ont connu un excédent d'ensoleillement important (+51% à Nantes avec 484 heures de soleil et +47% à Orléans avec 488 heures).

Avec un tel début d'été et avec des prévisions saisonnières qui entrevoient une deuxième partie d'été encore chaude, dans une moindre mesure, cet été 2025 pourrait se retrouver sur le podium des étés les plus chauds en France. Reste un mois et demi pour le confirmer...

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