
La situation pollinique de ce jeudi est marquée par une hausse significative des concentrations de pollens de graminées, notamment en Bretagne, Pays de la Loire, PACA et Corse, où les niveaux atteignent 3 à 4 (moyens à élevés). Ces pollens, très allergisants, trouvent des conditions idéales avec un temps sec, doux et ensoleillé sur ces secteurs.
En Méditerranée, malgré quelques pluies résiduelles et un vent soutenu (mistral, tramontane), la dispersion est facilitée, maintenant un risque important.
En revanche, dans les régions plus fraîches et nuageuses comme le Nord, la Normandie ou le Grand Est, la situation est plus favorable aux allergiques, avec des niveaux de pollens relativement bas et une météo moins propice à la diffusion aérienne.
Autres pollens : une présence plus discrète mais persistante
Les pollens de chêne et d’urticacées restent présents dans plusieurs régions du nord (Hauts-de-France, Normandie), mais avec des concentrations faibles à modérées.
Les autres espèces comme l’aulne, le plantain ou le cyprès sont en nette régression et ne présentent plus de risques allergiques significatifs à ce stade de la saison.
Week-end pluvieux au nord : un soulagement temporaire en vue
La météo du week-end s’annonce contrastée, avec un retour de la pluie sur la moitié nord dès samedi et surtout dimanche, à l'occasion de la fête des mères. Ce changement de temps, plus humide et nuageux, devrait freiner temporairement les émissions de pollens au nord de la Loire, soulageant les allergiques dans ces zones.
En revanche, le sud restera sous influence anticyclonique, avec un temps ensoleillé et des températures douces à chaudes, conditions favorables à une poursuite de l’intensification pollinique, notamment des graminées en Roussillon et en vallée du Rhône.
Conseils pour les allergiques
Évitez de faire sécher votre linge à l’extérieur
Portez des lunettes de soleil pour protéger vos yeux
Consultez votre médecin en cas de gêne respiratoire persistante
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Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.