
A l'échelle nationale, les températures présentent un excédent de +1°C par rapport à la normale calculée sur la période 1991-2020. Les températures ont pas mal fluctué avec un coup de chaud en tout début de mois. Sur certaines régions du nord de la France comme à Paris, le 1er mai a été le plus chaud jamais observé depuis le début des relevés, soit 1873 pour la capitale. La température atteint 28,1°C à Reims, 28,5°C à Lille, 29,4°C à Paris et 29,6°C à Strasbourg. Les plages de la côte d'Opale sont bondées avec 28,3°C au Touquet, un excédent de 12°C par rapport à la normale de saison.
Une chute des températures se produit du 3 au 5 après le passage des orages. Une certaine fraîcheur est de retour avec l'installation d'un flux de nord à nord-est soutenu. Certaines matinées sont bien fraîches avec même quelques gelées blanches observées dans les campagnes abritées du nord-est. Les températures remontent progressivement du 7 au 10 et l'on retrouve des valeurs proches de la normale du 10 au 15.
Les précipitations ont été déficitaires de -17% en moyenne sur la France au cours de la première quinzaine de mai. La pluviométrie a été très contrastée entre le nord-est concerné par un temps durablement sec du Nord-Pas-de-Calais à l'Alsace alors que des précipitations copieuses ont concerné le sud-ouest du pays. On relevé 96 mm à Agen dans le Lot-et-Garonne alors qu'il n'est pas tombé la moindre goutte de pluie à Dunkerque depuis le 23 avril ! Une sécheresse qui s'aggrave depuis le début du printemps dans le Nord-Pas-de-Calais.
Cette première quinzaine de mai a été marquée par plusieurs épisodes orageux. Le 3 mai des orages de grêle s'abattent sur Paris et la région lyonnaise avec des grêlons de 2-3 cm qui hachent les feuilles des arbres et font quelques dégâts mineurs. D'autres orages de grêle concernent l'ouest et le sud entre le 10 et le 14 mai, notamment dans les Landes, la Haute-Loire ou encore le Finistère.
L'ensoleillement à l'échelle nationale a été légèrement excédentaire de +3% mais on constate une nouvelle fois, comme en mars et avril , un ensoleillement très généreux dans l'extrême nord et nord-est de la France. Cette situation est due à des conditions anticycloniques récurrentes des Iles Britanniques au Bénélux.
La tendance météo pour la seconde quinzaine du mois montre que les conditions météo pourraient se dégrader en toute fin de mois sur le nord de la France. Ce serait de bon augure étant donné la sécheresse importante des sols et le besoin en eau des cultures et jardins.