Au nord : conditions idéales pour la circulation des pollens
Dans les Hauts-de-France, l’Île-de-France, la Normandie et les Pays de la Loire, le soleil domine et les températures atteignent les 20°C. Ces conditions sèches et douces sont propices à une forte dispersion des pollens, en particulier les graminées et le chêne, présents à des niveaux modérés. Les allergiques y seront plus exposés, avec un risque accru de symptômes respiratoires et oculaires.
Dans le sud : les orages atténuent temporairement les concentrations
Des averses orageuses développent dès le début d’après-midi sur un large quart sud, de l’Aquitaine à l'Occitanie. Si ces précipitations permettent une accalmie ponctuelle des pollens dans l’air, elles précèdent souvent une reprise rapide de la floraison une fois les éclaircies de retour. La Corse reste en alerte, avec des niveaux élevés de chêne, graminées et olivier, malgré un ciel menaçant.
Les espèces les plus allergisantes du moment
Les graminées amorcent leur montée en puissance sur tout le territoire : déjà à un niveau modéré (2) dans toutes les régions, elles deviendront le principal polluant biologique des prochaines semaines. Le chêne, toujours très présent, atteint des pics en Corse. À surveiller aussi, le plantain et les urticacées, discrets, mais bien répartis.
Tendance : la douceur maintient le risque pollinique à un niveau élevé, voire très élevé au sud
La douceur se maintient au nord dans les jours à venir, tandis que les orages remonteront vers le centre du pays. Le risque allergique pourrait donc rester élevé sur une large partie du territoire.
Conseils pour les personnes allergiques
Évitez les activités de plein air en fin de journée, moment où la concentration de pollens est maximale.
Aérez votre logement tôt le matin, fenêtres fermées dès le retour du soleil.
Rincez vos cheveux après chaque sortie et évitez de faire sécher le linge à l’extérieur.
Consultez votre médecin en cas de symptômes persistants.
* Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.
