Ce samedi 10 mai, les allergiques devront rester vigilants dans une large moitié nord-est du pays où les conditions sont réunies pour une forte dispersion pollinique. En revanche, les orages et les pluies dans l’ouest atténuent nettement les concentrations dans l’air.
Le nord et l’est de la France – notamment les régions Île-de-France, Grand Est, Hauts-de-France et Bourgogne-Franche-Comté – bénéficieront d’un temps sec, ensoleillé et doux, propice à la libération et la dispersion des pollens. Les concentrations de pollens de chêne, très présents actuellement (niveau 3 à 4), s’y maintiennent à un niveau élevé, tout comme les premières graminées, en progression dans ces zones (niveau 2 à 3). Les urticacées (orties) gagnent également en intensité sur la façade est.
Ouest et Sud-Ouest : un répit temporaire grâce aux orages
Des orages parfois violents balaieront les régions atlantiques de la Bretagne à la Nouvelle-Aquitaine, provoquant un lessivage atmosphérique efficace. Résultat : les concentrations de pollens y seront nettement plus faibles malgré la présence potentielle de graminées et de pollens de chêne.
Le Centre-Val de Loire et l’Occitanie connaîtront une situation intermédiaire : quelques pics localisés mais globalement modérés grâce aux averses.
Dans le sud-Es, entre Provence-Alpes-Côte d’Azur et la Corse, le ciel dégagé laisse place à une activité pollinique notable : urticacées, graminées, et pollens d’olivier commencent à se manifester (niveaux 2 à 3), notamment en Corse.
Conseils pour les personnes allergiques
Évitez les activités de plein air en fin de journée, moment où la concentration de pollens est maximale.
Aérez votre logement tôt le matin, fenêtres fermées dès le retour du soleil.
Rincez vos cheveux après chaque sortie et évitez de faire sécher le linge à l’extérieur.
Consultez votre médecin en cas de symptômes persistants.
* Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.