Après un début laborieux et un mois de juin calamiteux, l'été s'est bien rattrapé avec des mois de juillet et d'août ensoleillés (juillet surtout, troisième mois de juillet le plus chaud depuis 1950). Un été donc chaud mais également instable avec de puissantes vagues orageuses.


Un mois de juillet superbe suivi d'un beau mois d'août

Si le mois de juin n'a brillé, ni par son ensoleillement ni par ses températures (déficitaires de -0,3°C) avec de fortes pluies, des inondations près des Pyrénées et de violents orages en Île-de-France, juillet a totalement renversé la vapeur grâce au retour de l'anticyclone des Açores qui s'est maintenu tout au long du mois sur notre territoire, garantissant chaleur et soleil (avec un excédent de +2°C concernant les températures et un ensoleillement supérieur de +20% à la normale). Néanmoins, quelques intermèdes orageux ont gâché l'ambiance, entraînant de fortes pluies accompagnées de rafales de vent et des inondations sur Bordeaux, Caen ou bien Laval. Si le mois d'août n'a pas été aussi exceptionnel que le mois de juillet, les conditions sont restées tout à fait estivales, avec un soleil globalement généreux (+20%) et des températures légèrement supérieures aux moyennes saisonnière (+0,2°C).


L'été 2013 : un très bon cru

Cet été 2013 restera dans les annales : il s'agit de l'été le plus "estival" depuis le fameux été 2003, qui avait connu on s'en souvient son point culminant en août avec une canicule historique. Si au cours du mois de juillet 2013, aucun record de chaleur absolu nulle part n'a été enregistré (35°C à Paris contre près de 40°C en août 2003), la vague de chaleur débutée le 5 juillet par l'Aquitaine et qui s'est terminée le 27 juillet au Sud-est, a néanmoins été remarquable : à Bordeaux par exemple, la température maximale a dépassé les 30°C 18 jours consécutifs (battant le record d'août 2003). A Paris, on a dénombré 7 journées d'affilée (du 17 au 23 juillet) où la température a atteint ou dépassé ce seuil, ce qui n'était plus arrivé depuis juillet 2006, dernière vague de chaleur en date avant celle de juillet dernier.

Mais contrairement à l'été 2006 et à celui de 1983 où après la vague de chaleur de juillet, le mois d'août avait été pourri (frais et humide), cela ne s'est pas produit cette année grâce au maintien des hautes pressions, d'où l'important déficit de pluies (-25% à l'échelle nationale). Quelques orages ont tout de même éclaté, notamment entre les 6 et 9 août dans le Sud-est et de fortes pluies se sont abattues entre la Picardie, le nord de l'Île-de-France et la Haute-Normandie les 7 et 8 et surtout les 24 et 25 août dernier où l'ambiance est devenue subitement automnale avec 15°C mesurés en plein après-midi (un niveau de fin octobre).



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