Le cyclone Giovanna a frappé durement Madagascar

Après Jasmine, Giovanna

L'activité cyclonique connaît un regain d'activité ces derniers jours dans l'hémisphère sud. Après un début de saison très calme, un cyclone puissant de catégorie 4 prénommé Jasmine s'était formé la semaine dernière à proximité de la Nouvelle-Calédonie. Il a frappé le Vanuatu et a occasionné de gros dégâts, tandis que l'île francophone a été moins impactée.

Un autre phénomène cyclonique s'est formé dans l'ouest de l'océan Indien. Prénommé Giovanna, c'est actuellement un cyclone qui s'est renforcé très rapidement en atteignant la catégorie 4 hier, avant son impact sur la côte malgache. Il était d'ailleurs en limite de la catégorie 5 (la plus puissante). Les rafales en son centre avoisinaient les 300 km/h.


Madagascar frappé de plein fouet


Giovanna a impacté très durement la côte nord-est de Madagascar dans la nuit de lundi à mardi. Il a touché terre entre Toamasina et Vatomandry en catégorie 3. Des rafales à plus de 200 km/h ont été mesurées, ainsi que de très fortes précipitations, jusqu'à 200 mm sur les premiers reliefs exposés à l'est. Actuellement, Giovanna a été retrogradée en tempête tropicale de forte intensité alors que sa traversée de Madagascar se poursuit.

Il est à noter que Madagascar n'avait pas été frappé par un cyclone aussi puissant depuis 1994, où Geralda avait provoqué de gros dégâts et 200 victimes sur le nord-est du pays. En 2004, Gafilo avait touché l'extême nord de l'île en catégorie 3. Les ouragans majeurs ne sont donc pas fréquents dans cette région, contrairement aux Etats-Unis, à l'Australie ou au Japon, bien plus habitués et préparés.

Ce mercredi, le cyclone Giovanna est redevenu tempête tropical après avoir traversé Madagascar. Il a gagné le canal du Mozambique et devrait à nouveau se renforcer pour redevenir cyclone de catégrorie 1 dans les prochaines heures. Cette fois, c'est le sud du Mozambique, encore une fois, qui est menacé. Ce serait alors la troisième formation tropicale à toucher ce pays en l'espace d'un mois, alors qu'habituellement les cyclones y sont très rares.

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