Après la tempête Amy sur les Îles Britanniques ce week-end, la circulation atmosphérique se verrouille entre un anticyclone puissant sur le Royaume-Uni et une goutte froide cantonnée à l’Espagne. Le flux faiblit, le jet remonte vers le nord, et un temps sec d’arrière-saison s’installe jusqu’aux environs du 20 octobre.
Blocage anticyclonique, perturbations déviées
Les modèles météorologiques maintiennent des pressions souvent supérieures à 1025 hPa sur les Îles Britanniques, étendant leur influence à la France et rejetant le rail perturbé vers l’Islande et la Scandinavie. La goutte froide ibérique entretient une instabilité orageuse au sud de l’Èbre, sans franchir les Pyrénées : configuration de blocage typique d’octobre, défavorable aux pluies en France.
Temps sec durable, contrastes thermiques sous inversion
Sous inversions liées à l'anticyclone, brumes et stratus peuvent coller aux plaines du nord et du centre-est, puis un léger flux d’est assèchera l’air ce week-end, promettant un ciel plus bleu la semaine prochaine. Maximales le plus souvent de 15 à 19 °C au nord, 20 à 24 °C au sud lors des journées bien ensoleillées, avec des nuits fraîches. Avec le vent d’est, un petit fléchissement des températures est plausible en milieu de semaine prochaine.
Précipitations quasi nulles
Les cumuls modélisés restent insignifiants sur 10 à 15 jours. Un faible risque d’ondée persiste encore ce week-end vers le Roussillon, en nette baisse au fil des mises à jour. En résumé : temps sec et calme, et des sols heureusement bien humidifiés par les pluies récentes. Pas d’épisode méditerranéen en vue à court terme, mais un risque à surveiller autour du 20 octobre si les basses pressions ibériques se réactivent.
Cette parenthèse sèche tombe à point pour les vacanciers de l’arrière-saison et le week-end : douceur agréable au sud, montagnes superbes sous un ciel dégagé et une visibilité de carte postale. Cette évolution est conforme à nos tendances — un octobre sec, sous influence anticyclonique —, mais il ne faudra pas que cela dure trop longtemps : l’automne doit encore offrir ses pluies utiles, indispensables à la recharge des nappes.
