La France va se retrouver au coeur d'un conflit de masses d'air ce week-end avec de l'air d'origine polaire qui va progressivement remplacer l'air d'origine subtropical qui apporte un pic de chaleur remarquable entre vendredi et samedi. Ce vendredi, les températures dépassaient localement les 35°C dans le sud-ouest où un record mensuel de chaleur a même été battu à Ayros Arbouix (Hautes-Pyrénées) avec 36,9°C (ancien record : 36°C en septembre 1967). Les fortes chaleurs remontaient vers le val de Loire et le Bassin parisien où la barre des 30°C était dépassé. Quelques exception à ce coup de chaud remarquable, la pointe bretonne, le Cotentin et les côtes du Languedoc où les températures restaient proches des normales de saison.
Au cours du week-end, de l'air plus frais va s'infiltrer sur la France et entrer au contact de l'air chaud. Cette situation sera propice à une dégradation du temps avec le retour des orages, parfois forts du sud-ouest au centre-est et jusqu'en basse vallée du Rhône. C'est au cours de la journée de dimanche que les pluies orageuses seront les plus copieuses dans le sud et l'est. Avec l'arrivée de la perturbation pluvio-orageuse, les températures perdront 10 à 15°C entre samedi et dimanche.
En début de semaine prochaine, l'air frais aura gagné l'ensemble du pays et les températures repasseront 2 à 3°C au-dessous des normales de saison avec des valeurs dignes d'un mois d'octobre. Avec l'humidité et le vent de nord à nord-est soutenu, la sensation deviendra bien fraîche.
Avec l'anticyclone qui regonflera par le nord en début de semaine, le temps redeviendra progressivement plus calme et les nuits deviendront très fraîches à partir de mercredi en lien avec un vent qui faiblira et un ciel plus dégagé pendant les nuits. Il faudra éventuellement surveiller le risque de petites gelées nocturnes dans certaines vallées abritées.
Après les tenues estivales de cette fin de semaine, il va donc falloir s'habituer reprendre quelques couches de vêtements supplémentaires la semaine prochaine. Les feux de cheminée risque bien d'être rallumés dans les campagnes, ainsi que les chauffages remis en route dans les habitats les moins bien isolés.
