
La situation météorologique sur la France présente une alternance de nuages et de soleil, avec un vent notable au sud-est et des températures légèrement inférieures aux moyennes saisonnières. Cette configuration influence directement la dispersion des pollens sur le territoire.
Les zones à risque allergique élevé se situent principalement dans les régions du sud et du sud-est, là où les conditions ensoleillées favorisent la libération et la dispersion des pollens. En particulier, la région Auvergne-Rhône-Alpes connaît un niveau très élevé de pollens de graminées, atteignant un indice de 5. Les régions Bourgogne-Franche-Comté et Occitanie présentent également un indice de 4 pour les graminées, ce qui en fait des zones à surveiller pour les personnes allergiques.
À l'inverse, les régions du nord telles que la Bretagne et la Normandie affichent des niveaux de pollens modérés à faibles, avec des indices de 3 à 4 pour les graminées et des niveaux bas pour les autres types de pollens. La présence de nuages et d'averses sporadiques dans le nord contribue à limiter la concentration pollinique.
Les espèces les plus allergisantes actuellement sont les graminées, qui dominent largement le paysage pollinique en cette saison. Les personnes sensibles doivent être particulièrement vigilantes, surtout dans les régions où les niveaux sont élevés.
Pour les personnes allergiques, il est conseillé de limiter les activités en plein air lors des pics de concentration pollinique, particulièrement dans les zones identifiées à risque élevé. Il est également recommandé de garder les fenêtres fermées pendant la journée pour éviter l'entrée de pollens à l'intérieur des habitations, et de se rincer les cheveux le soir pour éliminer les pollens accumulés.
En résumé, bien que le temps soit relativement clément sur une grande partie du pays, les niveaux de pollen restent préoccupants dans certaines régions. La vigilance est de mise pour les personnes allergiques, qui doivent adapter leurs activités en fonction des prévisions locales.
Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.