Le thermomètre flirte avec les 30 à 33°C sur une large moitié sud, tandis que l’est du pays reste pleinement ensoleillé. Cette ambiance estivale renforce la production et la libération des pollens. Les orages, prévus en soirée sur l’Île-de-France et le nord-est, n’interviendront que trop tard pour freiner la diffusion pollinique, et pourraient même, par brassage des masses d’air, accentuer temporairement les concentrations en fin de journée.
Ce samedi, ce sont toujours les graminées qui seront présents en grande quantité dans l'air, atteignant un niveau élevé à très élevé dans plusieurs régions : Occitanie, Centre-Val de Loire, Pays de la Loire, Bretagne et Corse. Ces pollens, très volatils et particulièrement irritants pour les voies respiratoires, sont responsables de symptômes marqués : éternuements, rhinites, conjonctivites et parfois crises d’asthme.
Le chêne reste actif dans le sud-est, notamment en Provence-Alpes-Côte d’Azur et Corse, tandis que les urticacées et plantain complètent ce cocktail printanier, avec des concentrations plus faibles mais omniprésentes.
Prudence absolue pour les retours du week-end de l’Ascension dimanche. Bison Futé classe le quart nord-ouest en noir et le reste du pays en rouge. Pour les allergiques, cela signifie un temps d’exposition prolongé aux pollens, notamment en voiture non climatisée ou lors des embouteillages fenêtres ouvertes. Anticipez au maximum, et pensez à emporter traitement et protections.
Quelques conseils pour les allergiques
Évitez de sortir entre 11h et 17h, période où il fait le plus chaud et où concentration est maximale.
Rincez vos cheveux le soir, et changez de vêtements en rentrant chez vous.
Aérez votre logement tôt le matin ou tard le soir.
En voiture, roulez vitres fermées et filtrez l’air si possible.
Consultez votre allergologue si les symptômes persistent.
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Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.
