
Des conditions météo peu favorables à la dispersion pollinique et c'est tant mieux !
Ce lundi, la France connaît un net rafraîchissement avec des températures inférieures aux normales de saison, de nombreuses averses localement orageuses et un vent parfois violent, notamment en Méditerranée. Ces conditions météorologiques perturbées freinent nettement la libération et la dispersion des pollens. La couverture nuageuse persistante et les précipitations lessivent l’atmosphère, limitant l’exposition aux allergènes.
Risque modéré dans l’ouest malgré tout
Quelques régions de l’ouest affichent encore une activité pollinique modérée, notamment en Bretagne, Pays de la Loire et Centre-Val de Loire, où les concentrations en graminées et urticacées atteignent un niveau 2 à 3. Ces pollens, toujours allergisants, peuvent provoquer des symptômes chez les personnes sensibles, en particulier entre deux averses où les pollens peuvent temporairement se redéposer.
Méditerranée : vents violents, pollens stables
Dans les régions méditerranéennes, malgré un temps sec, le mistral et la tramontane soufflent fortement, atteignant 80 à 100 km/h. Ce vent empêche une forte concentration pollinique, même si des traces de chêne, châtaignier et urticacées persistent localement. Le risque allergique reste donc limité.
Peu d’alerte sur le reste du pays
Ailleurs, la majorité des régions présentent des concentrations très faibles, voire nulles pour la quasi-totalité des pollens. L’activité pollinique est globalement en pause, en attendant le retour d’un temps plus chaud et sec dès mardi par l'ouest.
Les conseils du jour pour les allergiques
- profitez de cette accalmie pour aérer les logements en dehors des épisodes pluvieux.
- poursuivez vos traitements de fond si prescrits, car la saison des graminées n’est pas encore totalement terminée.
- méfiez-vous des redémarrages brutaux en fin de semaine si la chaleur revient comme prévu.
Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.