
Alors que la météo de ce mercredi 14 mai se montre globalement ensoleillée et très douce, notamment dans le nord-est du pays, les conditions sont idéales pour une intensification de la pollinisation. Avec des températures atteignant jusqu’à 26°C localement et un vent faible, les particules allergènes stagnent davantage dans l’air. Ces prochains jours, le temps sec et printanier annoncé risque d’amplifier cette dynamique.
Des pics de pollens dans l’Est, le Centre et le Sud : graminées et chêne en première ligne
Les pollens de graminées (niveau 4 en Auvergne-Rhône-Alpes et Bourgogne-Franche-Comté, 3 ailleurs) sont désormais bien présents, portés par la chaleur et l’ensoleillement, avec un risque allergique élevé dans le centre-est. Le chêne, lui aussi très actif (niveau 4 dans de nombreuses régions comme PACA, Corse, Occitanie), renforce le risque global, notamment dans le Sud et sur le pourtour méditerranéen.
Les Urticacées (urtique, pariétaire) atteignent un niveau modéré à élevé dans plusieurs régions, accentuant les gênes respiratoires chez les plus sensibles.
En revanche, la présence de pluies orageuses localisées dans l’ouest (Normandie, Nouvelle-Aquitaine) et les zones montagneuses (Pyrénées, Alpes, Cévennes) permet une limitation temporaire de la dispersion des pollens.
Les prochains jours s’annonçant plus secs et ensoleillés, la pollinisation va s’intensifier sur la majeure partie du pays. Une attention particulière s’impose pour les personnes sensibles, surtout dans le quart sud-est et le centre-est.
Conseils pour les allergiques
Évitez les sorties prolongées en fin de matinée et en fin de journée, moments où les concentrations sont les plus fortes.
Aérez votre logement tôt le matin ou après la pluie.
En voiture, gardez les vitres fermées et utilisez des filtres à pollen.
Consultez un allergologue en cas de symptômes persistants (rhinites, conjonctivites, crises d’asthme).
* Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.