
Orages, pluies et baisse des températures limitent les concentrations
La situation météorologique de ce dimanche 20 juillet est globalement défavorable à la diffusion des pollens. Des pluies parfois soutenues, des orages localement violents et des rafales de vent affectent la majorité des régions, en particulier dans l'est et le centre du pays. Ce contexte humide, instable et plus frais limite naturellement la concentration de pollens dans l'air.
Les urticacées dominent toujours les risques, malgré les précipitations
Dans plusieurs régions, notamment en Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-Franche-Comté, Grand Est et Occitanie, les urticacées (orties notamment) affichent encore une présence modérée à marquée (niveau 2), avec un risque d’allergie faible à localement modéré en cas d’accalmie. En Provence-Alpes-Côte d’Azur et en Corse, les niveaux sont un peu plus élevés (niveau 3), portés par une météo encore sèche en journée.
Les graminées sont présentes à des niveaux faibles (niveau 1) sur l'ensemble du territoire, tout comme les plantains, mais leur potentiel allergisant reste à surveiller par temps sec entre deux averses. Les autres espèces comme le chêne, le bouleau ou l’ambroisie sont absentes ou à des niveaux nuls à très faibles.
Tendance : l'amélioration se poursuit grâce aux pluies et aux averses
Grâce aux pluies et aux averses, les pollens sont plaqués au sol et l'amélioration amorcée ce week-end se poursuit la semaine prochaine, excepté entre la côte d'Azur et la Corse, en Roussillon ainsi qu'en Auvergne et sur le sud de la Bretagne.
Conseil aux allergiques : vigilance en sortie d'orage
- même si les orages apportent un soulagement temporaire, attention à la "relibération" de pollens après les épisodes pluvieux, notamment en cas de retour du soleil. Les allergiques doivent :
- éviter les activités de plein air après les averses orageuses, surtout en campagne
- continuer leur traitement antiallergique en cours
- se rincer les cheveux le soir et éviter de faire sécher le linge dehors
Nos prévisions d’indices polliniques reposent sur une méthode propriétaire, combinant les données météorologiques à haute résolution avec les niveaux moyens de pollens observés par espèce et par département à cette période de l’année (calendrier pollinique). Des développements sont en cours pour affiner encore notre modèle et renforcer la précision des prévisions, telles que l’intégration des conditions météorologiques récentes et de la qualité de l’air, qui joue un rôle clé dans la dispersion, la réactivité et la concentration des grains de pollen dans l’atmosphère.